Le merveilleux monde d'Isabelle

L’arrivée dans un petit village tel que celui du chef Chogan n’était jamais quelque chose qui se faisait discrètement. Les enfants arrivaient de partout pour voir les visiteurs.

« Samoset ! Samoset ! Samoset !» criaient-ils à tue tête en se ruant vers Mathias. Les enfants le connaissaient bien et ils savaient qu’il avait l’habitude de laisser trainer quelques gourmandises dans le fond de ses poches et qu’il se faisait un grand plaisir de les distribuer.

-Non, désolé, malheureusement pas cette fois… Mais attends-toi… Ho! Ho! Regarde ce qu’il y avait derrière ton oreille. Et il fit apparaître un caramel derrière l’oreille d’un des garçons dont l’expression du visage confirmait qu’il était totalement dépassé par la grande magie de Mathias. Il fouilla dans ses poches et y sorti une poignée de denrée et leur donna.

-Allez maintenant… déguerpissez !!!

Ils arrivèrent près de la tente du chef Chogan qui bien sur avait déjà été alerté par tout le brouhaha des enfants. Mais les salutations furent très brèves. Sans perdre de temps Mathias sorti la lettre de son sac et la tendis à Chogan. La vue du sceau orné de soleil et de la rose eut le même effet d’urgence sur lui qu’elle l’avait été précédemment sur Mathias.

Chogan lis immédiatement la précieuse lettre puis fit signe à un de ses hommes qui était tout prêt et lui dit « Achak chogan ! »

L’homme le regarda d’un air surpris et lui répondis d’un ton intrigué « Achak chogan ??? »

-Keegsquaw !!! Lui répondis le grand chef sur un ton qui faisait que nul n’avait besoin de connaître la langue pour comprendre qu’il lui avait dit de faire vite. Puis il s’adressa à Mathias et Samuel :

-Je vous présente Aranck, mon fils. Lui et mes hommes vous guideront jusqu'à la consoeurerie des Demoiselles. Elles vous indiqueront le chemin. Moi je vous rejoindrai plus tard. Puis il regarda vers le ciel et dit : Achak arrive…

-Qui est-ce ? demanda Mathias

-Votre moyen de transport ! dit le chef Chogan en éclatant de rire.

Mathias et Samuel regardèrent vers le ciel. Au début ils ne virent rien à mis à part les puissants rayons du soleil qui les éblouissaient. Puis tout devint noir. Les yeux encore marqué par le soleil ils virent une grande ombre se dessiner devant eux. Une ombre gigantesque … avec des ailes. Du jamais vu. Cinq immenses aigles noirs presque aussi grand que les maisons. Ils portaient tous au front une immense pierre de sang et avait le bout des ailes recouvert d’or.

À leur cou, un immense pendentif en or massif orné de symboles et de pierres précieuses. Aranck s’approchât du premier et fit balancer le pendentif vers l’avant qui se transforma en une sorte de nacelle où on pouvait facilement embarquer 2 personnes.

-Allez ! dit le chef Chogan. Il est maintenant l’heure pour vous de partir.

Samuel regarda vers Mathias et lui chuchota frêlement : «eeee... il ne faut pas vraiment… ??? »

-Oh que oui ! Répondit Mathias tout excité en poussant Samuel vers la nacelle.

Aranck et deux autres hommes montèrent eux aussi dans leur nacelle respective puis Aranck fit un cri puissant et strident.

Tous les oiseaux firent systématiquement un pas vers l’arrière et l’élancèrent vers le soleil.

-Tu as tout ? On est prêt ? demanda Elizabeth.

-J’ai tout, j’ai tout… Je ne sais même pas ce que je dois apporter, lui répondit Jacques.

- Jacques, pourtant ce n’est pas compliqué. Rose-blanche a parlé de fièvre, de grippe, de coqueluche… Prends le mercure, le genévrier, et ce qui reste de vitriol. Et aussi les décoctions de pensées, thym, framboisier… finalement prend tout. Tout ce qui reste et qu’on ne trouvera pas sur place.

Jacques fit un air innocent en se relevant les épaules qui fut aussitôt anéanti par le regard assassin d’Elizabeth.

Elizabeth était une femme de caractère. Un caractère forgé de labeur.

À l’automne de ses 17 ans elle s’était mariée, à l’hiver de ses 17 ans, elle était devenue veuve et au printemps de ses 17 ans … elle était mère.

Pendant plusieurs années elle s’était occupée seule de son fils Samuel et de la ferme. Ils avaient, en quelque sorte, tous les deux étés adoptés par Rose-Blanche. Puis un jour, arriva Jacques, qui s’offrit pour l’aider aux besognes et qui finalement n’était jamais reparti. Voila maintenant plus de cinq ans qu’il occupait le grenier de la maison. Il était travaillant, sans aucune malice et très mauvais perdant aux cartes. Ce qui amusait énormément Elizabeth. Un petit frère en quelque sorte. Elle était probablement née en ces terres mais n’avait jamais connue ses parents. Ses souvenirs d’enfance étaient très vagues.

Elle avait la peau blanche comme le lait et de grands cheveux noirs comme l’ébène. Au village, on la surnommait l’Espagnole à cause de son tempérament vif et brulant. Et ce regard… ces grands yeux noirs qui ne cachaient jamais aucune émotion et qui n’avaient aucune peine à se faire comprendre.

-Alors, ça y est ? demanda-t-elle à Jacques

-Oui mon Général. J’ai même pris des provisions… au cas.

Elizabeth se mit à rire.

-Vite! Nous sommes attendus et je ne crois pas que ce sera une partie de rigolade. Ferme la maison. Nous partons.

Comme inspiratrice, je peux dire que, franchement, on aurait pas pu trouver mieux.......

Ka I LOVE YOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon Bon Bon...

 

En effet le village n’était pas très loin.  La proximité des cours d’eau apportait aux Amérindiens une plus grande mobilité. 

Les villages de ces derniers étaient très différents des villages des colons.  Samuel se rappelait les avoir espionnés bien souvent mais il n’y avait jamais vraiment été invité.  Le village se composait d’immense maison longues disposées comme un cercle avec au centre un immense foyer.  Les indiens vivaient de façon très bizarre aux yeux de Samuel.  C’était comme si le village tout entier était une grande maison qui appartenait a tout le monde.  Comme si les immenses constructions en étaient les pièces.  l’une servait de grand grenier, l’autre de place commune où tous mangeaient et échangeaient.  Une autre de dortoir où tout le monde dormait ensemble et ainsi de suite.  C’était étrange mais ils avaient l’air de bien y vivre.  C’est ce qui comptait se disait Samuel.

 

-Maintenant Samuel, il est temps de te présenter au chef Chogan comme un homme. Dit Mathias

- Si tu veux te faire respecter et apprécier n’oubli jamais de respecter et apprécier tes hôtes, dis toi que tout homme a ses propres raisons de vivre de la façon dont il vit et ce n’est pas parce que tu ne comprends pas tout que ça n’a pas de sens.  Maintenant , à l’arrivée, soit courtois et polis mais ne fait pas trop de façon.  Tu n’est pas connu en ses lieux.  Réponds quand on t’adresse la parole mais en autre cas garde le silence.  Et surtout si tu es en désaccord avec les discours du Chef, commence toujours par lui dire qu’il a raison … surtout s’il n’est pas seul ! En suite, demande lui son avis a propos de ton opinion, le grand Chef Chogan est un homme sage.  Il t’appréciera pour ton respect, ton honnêteté et tes idées.

 

Samuel buvait les paroles de Mathias, ce qui ne l’empêchait pas de se demander pourquoi ce dernier était si courtois à son égard.   Mais peu importe il voyait ses enseignements de bon augure. 

Venez voir nos super aubaines d’été…

Saviez-vous que…
Même si cette année au Québec nous n’avons pas d’été… il existe des pays dans le monde qui ont encore la chance d’avoir cette saison.

Importation Za ! Ltée a réussi a développer un super concept (en cours de brevet) pour l’importation de rayons de soleil provenant des quatre coins de la planète !!!

Nos scientifiques travaillent sur ce projet depuis l’apparition des traces de disparition des rayons de soleils d’étés qui contribuent à la survie de la race humaine.

Et oui nos recherches en environnements clos, nous ont démontrer que sans ces précieux rayons de soleil, tout d’abord les capacités physiques de l’être humains diminuaient: L’arrêt du développement de la vitamine E et le manque de vitamine C réduisent la résistance physique, le manque d’oxygénation du cerveau ralenti aussi les défenses naturelles et entraines le développement de plusieurs maladies qui normalement sont bénigne mais mortelles dans un tel environnement. De plus le manque d’activité physique relié à l’enfermement nous dirigent droit vers l’obésité morbide en masse.

Et ce n’est que la pointe de l’iceberg !!!

Nous avons aussi découvert pendant nos recherches quelque chose de plus horrible…
Les taux de suicides du à la dépression ont grimpés en flèche de 500% !!! Les cas de meurtres ont triplés et les agressions avec coup et blessures pour des raisons du genre “Il me semble que t’as pris du poids… “ étaient des incidents quotidiens… si bien que des 20 humains qui ont cohabités dans notre biosphère sur une période de 3 mois… il ne reste qu’un seul survivant… Paul Marie et Hurrican (son nom change tout dépendant de son état mental de la journée). Il se promène nu toute la journée, il ne cesse de répéter qu’il est le dieux des tempêtes qu’il cherche dame nature parce qu’il s’ennui du ptit bar de danseuses de St-Maurice tout en essayant de redonner vigueur a son amour propre, qui trop usé maintenant, le laisse au plat.

Mais n’ayez crainte !!!!!

Avec nos nouveaux produits spécialisés … nous sauverons l’humanité !

VOUS MANQUEZ D’ÉNERGIE ESSAYEZ LE

TCHING KE CHING KE CHING A LING

Directement importé de la Corée… avec un soupçon de radioactivité. C’est comme si il y avait naturellement de la “E” dans les oranges qu’on presse pour le petit déjeuner.

VOUS AVEZ BESOIN D’UN PTIT REMONTANT…

GROOOOOMMMM VROOOOOM KABOOOOMMM

Un japonais très fiable, il a été développer juste au dessus d’un nuage où il y avait des vapeurs de ginseng. Il est un peu plus jaune aussi comme tout les rayons qui proviennent de l’orient… ils sont facile à reconnaître.

ET NOTRE PETIT DERNIER

SHHHHHIIIIHHHUUUUUHIIIHHH
En provenance directement de l’artique… Ils sont beaucoup plus blanc et ils font comme une brise dans les cheveux en même temps… totalement relaxant.

nb.. Il faudra attendre 12 mois pour les rayons de l’antarctique les
HHHIIIHUUUUUHHHIIIIHHHHS
totalement décadents eux aussi… les plus pur au monde du au trou de la couche d’ozone.

QUESTIONS DES CLIENTS :

(15:14) ::KA!:: :
si j en veux un de l Australie ?? c est négociable?
ou juste du sud??!

(15:15) :: ZA ::
y en a mais ces temps ci ils sont un peu plus froid... mais ca fait la job quand il fait 35 ici... ca rafraîchis sans brimer le moral

(15:16) ::KA!:: :
ah oui pis KAAATCHING.... ca viens d ou ca? j en ai un chez nous

(15:16) :: ZA :: :
KAAATCHING ... bien voyons tu connaissais pas ca ????
lol
ca fait un peu 2008 mais bon
de Miami

(15:16) ::KA!:: :
lol
c est comme flash McQueen

(15:17) :: ZA :: :
ouin
il carburait a ca dans le temps que c était en prototype

(15:17) :: ZA :: :
mais c était pas assez génial ils n ont même pas encore fait la 2e série…
Malgré que tu peux le garder … ça dépanne ou la nuit ca peut être intéressant pour un party rétro

Je viens tout juste de me réconcilier avec le temps, il était temps vous direz mais quand il est question de temps... on fini par ne plus le compter.

J'en ai compté du temps, j'ai compté sur lui souvent, je l'ai attendu longtemps. On espère beaucoup de choses du temps. Le problème la dedans, c'est qu'on ne le comprends pas, le temps.

C'est très complexe le temps.

Tout d'abord il n'est pas le même partout. Pour certain c'est déjà le matin quand d'autres sont en pleine nuit. Ce qui est souvent une bonne raison pour laquelle le temps est incertain.

De plus, le temps ne passe pas à la même vitesse partout. Des fois il est long, trop long, même infiniment long. De temps en temps, il aime ça se faire attendre le temps. Parfois il est trop vite... il défile à une vitesse telle qu'on ne le voit même pas passer. Mais il faut lui donner cela... souvent c'est parce que c'est du trop bon temps. Mais des fois aussi ... il arrête complètement ... le temps d'un instant et on oublie le temps ... Cependant c'est rarement pour très longtemps car il nous rattrape très vite.

Il ne faut pas aussi oublier les temps parallèles, qui souvent ne font que nous compliquer notre vision du temps: la température, la tension, le tempérament, les temples, les tentations et même les tenancières parfois...

Aussi, le temps est très logique, il ne s entends pas toujours avec l'imagination, les idées, bonnes ou mauvaises, les aspirations, les goûts... tout ça lui, il s'en fou éperdument. Il ne se fie qu'aux faits. Et du à ce fait il est aussi beaucoup plus prévoyant et prévoyant signifie prendre beaucoup plus de temps.

Peut-on vraiment comprendre le temps ? Définitivement non... l'être humain n'a pas les capacités requises. Il ne peut que constater ses effets sur son espace et dans l'incompréhension... l'attendre, l'haïr, même le maudire...

Mais heureusement, le temps est intelligent. Lui il le sait quand ce n'est pas le temps ou quand il viendra et pourquoi il agit ainsi.

Alors, laissons donc faire le temps, laissons le aller, sans attente. Si ce n'est que question de temps, c'est qu'il y a toujours une bonne raison. Et avec le temps... même si effectivement nos idées et notre imagination avait pour une fois de plus tout sauf raison... nous ne pouvons que s'incliner devant le temps et dire que oui. Le temps fait drôlement bien les choses.

En attendant soyez heureux.

Par une belle journée d’été le village n’était pas très loin. Moins d’une heure de marche. Mais Samuel savait qu’il pouvait faire mieux à la course. Il pouvait le faire en à peine 20 minutes et il aurait été plus rapide encore si ce n’était pas du ruisseau qui traversait la forêt. À 16 ans, les jeunes garçons du nouveau pays étaient déjà des hommes. Ici les ressources étaient moins grandes et ce surtout pour les habitants de l’île. Il fallait travailler dur pour survivre aux longs hivers. Mais Samuel était vaillant et en excellente santé, sans doute grâce aux bons soins de Rose-Blanche. Il faisait souvent cette course avec ses 2 jeunes frères Alexandre et Gabriel eux aussi très rapide et agiles pour leurs ages.

Samuel apercevait déjà le petit village de la côte. Une trentaine de maisons modiques, une petite chapelle ainsi qu’un magasin général servant aussi de taverne, de lieu de réunion et de refuge. C’était probablement la qu’il trouverait Mathias.

Mathias était un coureur des bois. Mais du à une grave blessure à la jambe il n’avait pu partir pour le grand nord à la fin de l’automne. Maintenant qu’il était trop tard pour repartir, il effectuait donc de multiples besognes pour les pauvres dames dont les maris avaient du quitter pour aller travailler dans les bois. Il n’avait jamais aussi bien vécu.

Pour sur son travail était toujours rapide et impeccable mais ses grands yeux mystérieux et envoûtant aux couleurs du ciel et sa façon de traiter chacune d’elles telle une pierre précieuse, comme si elle était unique et désirée plus que tout étaient sans doute ses plus grandes qualités. Elles étaient très reconnaissantes pour ces rares moments qui les élevaient au rang de la noblesse dans un quotidien qui semblait parfois n’être que labeur et dévouement.

Depuis quelques temps, il s’était installé à Orléans. L’île lui était très accueillante et aussi plus calme que la ville… il n’était jamais vraiment à l’aise dans tout le charabia de la grande cité.

S’il ne se trouvait pas au magasin, Samuel savait qu’il serait facile à trouver… Il était difficile d’être discret dans un si petit village. Mais à l’arrivé au commerce de Samuel, il était bien la. Montrant les croquis qu’il avait fait lors de ses dernières aventures aux quelques villageois impressionnés par ses récits qui se trouvait la.

-Monsieur Mathias, Monsieur Mathias, pardonnez moi de vous interrompre mais je dois vous parler. Dit Samuel.

-Hé hé jeune homme, comment vas-tu ? Mais tu es rendu un homme maintenant regardez le, messieurs, notre grand gaillard. Dit Mathias à ses compagnons du moment. Allons, suis moi, nous allons être plus à l’aise pour se parler.

Mathias pris Samuel par les épaules et l’emmena dans un coin plus reculé de la pièce.

-Grand-mère m’a demandé de vous remettre cette lettre pour que vous la portiez au chef Chogan. Dit Samuel

Mathias pris la lettre et en voyant le sceau orné du soleil et de la rose, son visage devint soudain plus sérieux. « Partons rapidement… je t emmène avec moi. Il est grand temps que tu vois du pays et que les grands de ce pays te vois » dit Mathias.

« Bien vite alors » dit Samuel, excité et surpris par la demande de Mathias. « Nous devons être de retour bien avant le soleil de midi a dit grand-mère… »

« Soit sans crainte » répondit Mathias « Ce n’est pas très loin ».

Tel un voyageur le sac de Mathias était déjà prêt. En moins de deux ils étaient déjà au quai.

Ils prirent un canot d’écorce et entreprirent la traversée. Ils étaient très rapides, le fleuve était calme et les courants ne semblaient pas ralentir le glissement de leur embarcation légère sur les flots. Près de la rive, Mathias dériva vers l’est.

-C’est à toi ce canot ? demanda Samuel. C’est toi qui l’as fabriqué ?

- Non pas celui la. Il appartient à tout ceux qui protègent notre terre. Nous les utilisons au besoin, les entretenons et les laissons dans des points de repères précis. De cette façon, où que nous soyons, nous en avons toujours un sous la main. Je te montrerai tout ça… nous arrivons maintenant. Signala Mathias.

Ils débarquèrent aux abords d’une petite plage. Samuel imitait méticuleusement chaque mouvement de Mathias sans poser de question pour ne pas les ralentir. Ils prirent l’embarcation sur leurs épaules et avancèrent jusqu’à un petit sentier dans les bois.

À l’arrière d’un immense rocher, se trouvait là, tel que décrit par Mathias, une demi douzaine de canots camouflés par des branches de sapins. Ils y installèrent soigneusement le leur à leurs côtes et prirent le sentier qui menait au village du Chef Chogan.

-Kokomis! Kokomis! On a pêché le oka ! On en a attrapé mille ! Il y en avait tellement qu'ils sautaient sur la rive tellement il y en avait trop dans l'eau ! J't'e le dis !

-Grand-mère, on a le dîner ! Tu les feras comme l'autre jour avec les oignons et les herbes... c'était délicieux.

-Mais je te le dis grand-mère, Keme nous a donné tout ses kimi pour pêcher le oka.

-Oui et "kimi" ça veut dire "secret" et "oka" c'est "poisson a écailles d'or". On est des vrais peaux rouges maintenant !

-Un instant, un à la fois les garçons. Grand-mère a du mal à vous suivre. Bon pour commencer, Samuel, tu n'es pas un peau rouge mais à te regarder je dirais plutôt un peau rose. Et toi le gourmand donne moi ces poissons et oui je te les servirai comme l'autre jour.

-Qu'est ce qu'il y a grand-mère? Tu as l'air bizarre... dit Samuel, le plus âgé des trois.

-Oui en effet, je suis un peu inquiète. J'ai des amis qui ont de graves problèmes et nous devons les aider et à bien y penser je vais avoir besoin de votre aide. Toi Samuel, j'aimerais que tu ailles au village porter une lettre a Mathias, le voyageur. Dit lui d'aller la porter rapidement au chef Chogan sur l'autre rive. Et vous deux, je vais avoir besoin de vous ici... nous allons avoir besoin de remèdes...

-Bon allez voir Elizabeth et oncle Jacques et dites leurs que j'ai besoin de teintures mères. Pendant ce temps je vais réunir ce dont nous avons besoin pour le voyage.

- Allez, allez ! Le temps presse !!

Le temps d'écrire la lettre, les 2 plus jeunes avaient pris la porte aussi rapidement qu'ils l'avaient passé à leur arrivé.

La lettre terminée Rose-Blanche pris soin de la plier et alla dans sa grande armoire. Elle en sortie une drôle de chandelle blanche et l'alluma. Elle fit tomber quelques gouttes sur la feuille puis à l'aide de sa bague elle scella la lettre.

-Fait vite ! dit elle en la remettant à Samuel. Dit au voyageur qu'il faut que le chef Chogan ait la lettre bien avant le soleil de midi.

Samuel l'embrassa sur le front et parti à la course, avec la lettre.

Rose-Blanche avançait lentement dans l'épais brouillard. Impossible de reconnaître l'endroit où elle se trouvait. Elle suivait une lumière rosâtre qui semblait lui dessiner un chemin. Les Ombres, elles, étaient toujours là. Mais cette fois-ci elles semblaient lui ouvrir la route...Elles dégageaient une énergie nouvelle, totalement différente de ce qu'elle avait l'habitude de laisser paraître. Pour une fois, Rose-Blanche sentait qu'elle pouvait leur faire confiance.

Loin, dans le brouillard, commençait à se dessiner la forme d'un gigantesque arbre, d'un grand chêne. Plus elle avançait et plus elle voyait que l'aura de l'arbre ne prenait pas la couleur verte printanière habituelle, mais plutôt un vert sombre, du gris et du marron. Amertume, impuissance, haine et tristesse ? Il n'existait être plus sage que les chênes en cette terre... Le fait de laisser transparaître ces sentiments ne pouvait qu'annoncer un terrible malheur.

Rose-Blanche hâta le pas. La lumière rose semblait provenir du pied de l'arbre... En se rapprochant elle l'aperçu ...

Elle était là, couchée sur le sol. Une beauté parfaite... comme il était impossible de trouver égal chez les humains... De grande taille, maigre mais non comme ces femmes malades, plus athlétique. Une peau claire aux odeurs de rose et de lilas qui semblait n'avoir jamais croisé les durs rayons de soleils des champs. Des mains raffinées comme celles des dames de la haute cour de France. Un visage délicat couronné d'une longue chevelure aux couleurs de feu et d'or. Vêtue d'une courte robe qui semblait faite de feuilles d'arbres et de pétales de fleurs, la jeune femme ne pouvait être qu'une nymphe, une nymphe des bois....... une dryade.

À l'approche de Rose-Blanche, la dryade leva la tête et la fixa de ses grands yeux verts... Elle avait un regard glacial... Puis, Rose-Blanche entendit un chant, son chant. Surprise au début, car quand les dryades parlaient leur langage c'était toujours par télépathie, donc personne ne pouvait vraiment dire qu'il avait réellement déjà entendu ces dernières dans leur langue. Mais elle se rendis compte quelle comprenait le sens des sons de la douce musique quelle entendait...

Orléans était un bon refuge pour les Wiccains. Quoi que ces derniers restaient le plus discrets possible, ils y étaient tolérés par les autres habitants. L'île n'étant pas très peuplée, il fallait rejoindre la côte si l'on avait besoin de soins... les sorciers de l'île s'avéreraient alors très pratiques. De plus, ils ne demandaient jamais rien en échange de leurs services, une notion de partage que les habitants de la côte n'avaient probablement jamais entendu parler. Vénérant l'harmonie, la paix et la nature, même les missionnaires avaient du mal à leur faire des reproches... ce qui, soit dit en passant, n'était pas faute d'avoir cherché.

Les nuits étaient toujours calmes à Orléans sauf les soirs de pleine lune, bien sur. Mais Rose-Blanche ne participait plus depuis fort longtemps a l'Esbat. Ses vieilles jambes ne lui permettaient plus d'aller courir dans les bois à des heures aussi tardives. Et l'usage de la magie, étant un don précieux, il n'aurait pas été sage de l'utiliser par envie. Elle préférait rester devant sa fenêtre pour adorer la grande déesse la Lune.

Mais ce soir il était grand temps de se débarrasser de ses Ombres moqueuses. Bien que la grande Mère n'avait plus réellement la force requise pour les grands sortilèges elle débuta la cérémonie. Elle commença par prendre un bain purifiant a l'eau de rose citronnée et au cèdre, pris son balais et nettoya soigneusement le cercle pour purifier l'espace. Ensuite elle commença à préparer la poudre de protection sur l'autel qu'elle joignit au sauge et au sel de mer dans une enveloppe de coton. Puis elle invoqua le cercle des pierres et commença les incantations :

L’Histoire Du Magicien Québécois Qui Détruisit l’Escadre Anglaise

Jean-Pierre Lavallée était le fils d’un Amérindien Iroquois et d’une Française. Dès son plus jeune âge, Lavallée s’intéresse à la sorcellerie, aux incantations, aux formules magiques et à d’autres attributs propres au chamanisme.

Lorsqu’il eut douze ans, le jeune Jean-Pierre pouvait déjà faire tomber la pluie et débarrasser le ciel des nuages. Avec le temps, de plus en plus de jeunes femmes venaient lui demander son aide magique, dans l’espoir qu’il puisse ensorceler et ainsi rendre amoureux d’elles, les élus de leur coeur.

Vers ses vingt ans, Lavallée avait atteint une renommée nationale. Frontenac et Jean Talon invitaient régulièrement le magicien à prendre part aux assemblées du Conseil Souverain.

Il a contribué à la construction des fortifications à Québec, où il avait promis d’assurer un temps ensoleillé, mais pas trop chaud, pendant toute la durée de la construction, alors qu’au même moment, la pluie inondait les champs environnants.

Lavallée sauva Québec de la famine en hiver 1704. Cette année-là, on avait trouvé dans un dépôt des dizaines de barils remplis de viande salée. Lavallée ordonna de perforer une ouverture dans un des murs du sous-sol, derrière lequel on trouva de la nourriture entassée dans les barils d’une manière qui laissait supposer qu’on l’y avait déposée tout récemment.

Mais l’exploit le plus remarquable du célèbre magicien québécois correspond à l’année 1711. La guerre ravageait le pays. Une escadre anglaise avait atteint Québec. Il semblait alors que tout était perdu.

C’est alors que le Gouverneur s’adresse au magicien : - À l’aide ! Tu es notre seul espoir.

Le 24 août 1711, l’amiral britannique Walker avait réuni des dizaines de navires pour prendre la forteresse d’assaut. Il se préparait à détruire Québec à coups de canons, alors que les habitants regardaient avec horreur les armes de l’ennemi.

Tout à coup, un grand vieillard barbu est apparu sur la côte de l’Île d’Orléans. Il était vêtu d’une tunique blanche et d’un chapeau à bords pointus. Dans ses mains, il tenait un bourdon énorme. Le vent jouait dans ses cheveux gris. Derrière sa barbe d’une blancheur immaculée, on pouvait distinguer ses lèvres murmurant des incantations…

Au moment précis où les bateaux ennemis s’apprêtaient à entrer dans la baie, une brume incroyablement épaisse recouvrit l’emplacement, et ce, au beau milieu d’une très chaude journée d’été.

Ayant perdu tout point de repère, les vaisseaux anglais s’écrasèrent contre les falaises. Des milliers de marins anglais périrent noyés. L’escade anglaise fut presque totalement anéantie.

La brume se dispersa aussi soudainement qu’elle était apparue. Les vaisseaux survivants prirent la fuite, mais alors qu’il entraient au port de Boston, le bateau amiral explosa pour une raison inconnue. Quatre cents autres marins y trouvèrent la mort, à la vue de ceux qui les regardaient partir du port. C’était comme si l’explosion était programmée pour arriver au moment exact, où le bateau accostait au port !

C’est depuis ces événements que l’île d’Orléans est connu comme une île des Sorciers. Jean-Pierre Lavallée, quant à lui, continua à aider les Québécois les années suivantes.

En 1719, le grand magicien dit adieu à ses amis et ses proches et s’éclipsa dans la forêt. Personne ne l’a jamais revu depuis.

Le gouverneur, qui raccompagna le magicien jusqu’au mur qui encerclait la ville, lui demanda ce qui allait arriver à Québec maintenant. Le sorcier répondit avec tristesse que ses incantations protectrices garderaient la ville pendant les quarante prochaines années, jusqu’en 1759, mais que des mondes parallèles le réclamaient et il devait s’y rendre.

Bon je regroupe mes idées sur les contes et légendes qu'on connait déjà... si vous en avez qui se rajoute... inscrivez les dans les commentaires !!!!




La Chasse-Gallerie

Bon vous savez que les catholiques ont la fâcheuse habitude de tout reprendre à leur compte pour en faire des belles histoires propres... Mais la chasse-galerie ça va être Rose-Blanche qui va avoir inventé ça lol C'est une sorcière après tout mdr


La bête du lac Pohénégamook, dans le bas St-Laurent

Bien je sais pas encore quel role elle va jouer... mais ca va être une grande ressource...

Le glouton

II est un animal de nos forêts que les Blancs appellent glouton. Les Blancs ne savent rien. Kek-oua-gou n’est pas plus glouton que le pécan ou le loup. Il n’aime pas tant manger que jouer de vilains tours. Il vole le gibier des chasseurs, démolit leurs loges d’écorce et se rend odieux de multiples manières. C’est un oué-soume, un mauvais génie, et les autres animaux évitent sa compagnie. Quand ils l’attrapent, les Micmacs le tuent, mais ils ne s’excusent pas auprès de lui ainsi qu’ils le font avec l’ours. Ils ne fument pas le calumet de la paix comme ils le fument avec l’ours.

Un Sasquatch.... qui se catche lol pourquoi pas

La légende du Sasquatch est également attestée par les amérindiens qui prétendent cohabiter avec cette créature depuis les temps anciens, la considérant comme une tribu distincte au point de l’avoir représentée dans leur artisanat. De nombreuses tribus indiennes ont donné un nom à l’animal: Omah, Tsonaqua, Bukwas, Selatiks etc…

Hé HÉ c'est dont bien hot ça !!!
C'est sur que ça va faire parti de l'histoire à un moment donné... le tome 2 Ka lol

Le Mystère de Brest

L’existence d’un port de pêche nommé Brest au Canada est attestée. Ce port est cité dans plusieurs documents de la fin du XVe siècle et au cours du XVIe siècle. La localité fut fondée par des pêcheurs bretons vers la fin du XVe siècle. Il est toutefois plus que probable qu’il ne s’agissait pas d’un village avec une population permanente, mais d’un poste temporaire utilisé en saison de pêche seulement.

On sait que Brest fut un centre actif de pêche à la baleine, avec des fours, des dépôts et des forges.

Jacques Cartier fait mention de Brest dans le récit de son premier voyage au Canada. Ses vaisseaux y sont restés au moins une journée. Il y planta une croix et célébra une messe. Puis il reprit son voyage après s’être approvisionné en eau douce, en vivres et en bois. Cela eut lieu en juin 1534, trois semaines avant le débarquement en Gaspésie.

Les habitants du Vieux Fort (Old Fort), village de la Basse-Côte-Nord sont sûrs que Brest, c’était l’actuel Vieux Fort. Cependant, même si Brest apparaît sur les cartes géographiques conservées dans les archives françaises, ces cartes sont très inexactes, aussi la localisation de Brest demeure-t-elle une énigme (« Tonnerre de Brest ! » comme dirait le Capitaine).

On se perd également en conjectures sur la taille de la localité, sa signification pour les pêcheurs et les raisons de sa disparition. Curieusement, on a même discuté sur l’origine du nom du port de Brest fondé par ces pêcheurs bretons, certains historiens ayant affirmé que ce mot serait une variation du mot montagnais (nation amérindienne de ces lieux) bu-ris-te qui signifie « Lieu où les Blancs chassent ».

Habituellement ses nuits étaient sereines mais depuis une lune son sommeil était plus agité. Au départ c'était de simples songes banals mais plus les nuits passaient et plus les Ombres commençaient à envahir ses rêves.


Les Ombres...au départ elles ont toujours l'air gentilles, prenant le visage des gens que vous aimez. Elles sont comme des nuages rose, jaunes, cyan et vert. Elles vous regardent et sourient. Mais plus vous vous habituez à leur présence et plus elles commencent à prendre de la place. Puis viens l’heure de la recharge.


Elles commencent par sortir de vos rêves… La nuit vous les voyez maintenant même éveillés. Ensuite elles commencent à envoyer des bulles d’énergies… mais attention c’est un leurre ! Car quand vous commencer à vous habituer à leur présence et que vous commencez à apprécier ce petit transfert, elles prennent le contrôle de votre niveau de vitalité. Vous voyez alors des bulles d’énergie, mais des grosses cette fois, sortir de votre corps… et c’est là que vous commencez à faiblir…


Avec toute son expérience Rose-Blanche se croyait bien à l’abris des vilains tours de ses âmes perdues mais ayant vu depuis fort longtemps son quatre-vingt-dixième printemps, la grande Mère de toutes commençait à perdre des forces. Et ces fantômeries l’épuisaient de plus en plus…


Garder l’unité des Wiccains sur la nouvelle terre n’était pas de tout repos… le petit groupe de sorciers bienveillants devait rester discret. Mais Mère Rose-Blanche avec toute sa bonté et sa grande sagesse avait toujours su bien gérer son cercle. Elle était arrivée au tout début de la colonisation. Elle était plutôt vieille pour embarquer sur le bateau mais comme elle était sage femme, instruite et volontaire, sa venue à bord avait été vue d’un bon œil…


Avec les années elle avait su créer de bons liens avec les autres habitants de sa nouvelle patrie et ses bons remèdes lui avaient apporté le respect de tous et chacun. Mais la venue des Ombres n’était pas un bon présage… Les débutantes pouvaient se faire jouer par les Ombres… mais pas la grande Mère.

N.B. Bien entendu... cette conversation est une conversation réelle entre 2 rousses qui bien entendu NE TRAVAILLAIENT PAS LORS DE CET ENTRETIENT humhum humhum... bon mettons que c est une base de plan à en devenir ;)

Attention:
Seuls les noms ont étés changés pouhahahahaahaha



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